Tuesday, October 8, 2013

CORRESPONDANCE LITTÉRAIRE No. 2

AM | @HDI1780

« Les questions d’économie politique veulent être long-tems agitées » — Diderot

[1] Femmes & Lumières. Les Classiques Garnier publient Le Genre des Lumières de Florence Lotterie. Je viens de voir le livre à LA CENTRAL, à Barcelone (*). De la présentation de l'éditeur : « Au xviiie siècle, la figure insistante de la "femme philosophe" s'articule à un imaginaire ambivalent de la différence des sexes, entre hantise d'une confusion délétère et quête d'un modèle d'harmonie. La femme travestit-elle la philosophie? Les Lumières ont-elles un genre? ». Je n'ai pas lu le livre, mais je ne vois aucune référence à Raynal, dont la réfléxion sur la condition féminine dans les deux Indes inspirera pourtant quelques pages mémorables de ... Thomas Jefferson [voir].

(*) Florence Lotterie. Le Genre des Lumières - Femme et philosophe au XVIIIe siècle. Paris : Classique Garnier, 2013 [voir] [table des matières].
______________

[2] Founders. Every two years or so, Joseph Ellis publishes a book on the American Founders, and 2013 is no exception (*). It's always a pleasure to read his books: he writes so well that you'd think Thomas Jefferson, James Madison and George Washington are sitting right next to you. My only problem is that his démarche is "too American" for my taste. Mr. Ellis seems to believe that the Founders' ideas are devoid of any influence from Europe. That is just plain wrong. In fact, the key themes of Federalist No. 10 come from Madison's close reading of Mably and Histoire des deux Indes [see]. One could extend that argument to many of Jefferson's opinions, and even to Washington's leadership style.

(*) Joseph J. Ellis. Revolutionary Summer. The Birth of American Independence. New York: Knopf, 2013 [see] [VIDEO].
______________

[3] The Dark Side. The purpose of this book, according to author John V. Fleming, is to show that the Enlightenment had its distinctly darker side (*). From the editors: "In The Dark Side of the Enlightenment, John V. Fleming shows how the impulses of the European Enlightenment—generally associated with great strides in the liberation of human thought from superstition and traditional religion—were challenged by tenacious religious ideas or channeled into the “darker” pursuits of the esoteric and the occult. His engaging topics include the stubborn survival of the miraculous, the Enlightenment roles of Rosicrucianism and Freemasonry, and the widespread pursuit of magic and alchemy".

(*) John V. Fleming. The Dark Side of the Enlightenment. Wizards, Alchemists, and Spiritual Seekers in the Age of Reason. New York: W.W. Norton, 2013 [see] [author's web page].
______________

[4] Economie politique. À LA CENTRAL de Barcelone, encore une fois, j'ai vu cet intéressant ouvrage sur l'économie politique au XVIIIe siècle (*). On y trouve des articles en français, anglais, espagnol et italien. Magnifique ! De la présentation de l'éditeur : « Cet ouvrage propose d'analyser le rôle que joua cette nouvelle science qu'est l'économie politique dans la création et le développement de la sphère publique. C'est en effet l'économie politique qui fut le domaine privilégié et la voie de diffusion des idées politiques et sociales les plus novatrices d'une période qui, aujourd'hui encore, est considérée comme ayant modelé les fondements de la société moderne ».

(*) Jesús Astigarraga & Javier Usoz (eds.) L'Économie politique et la sphère publique dans le débat des Lumières. Collection de la Casa de Velázquez no 135, 2013 [voir].
_______________

No comments:

Post a Comment